L’école siennoise

École siennoise | XIIIe -XVIe

En bref :
– Rivale de l’école florentine (Cimabue, Giotto…)
– Se distingue par un goût raffiné de la couleur et son sens de la narration 

L’école siennoise de peinture en Italie s’étend du XIIe au XVIe siècle et se développe parallèlement à l’art pictural de l’école florentine, par un goût raffiné pour la couleur, hérité de Byzance, avec un chromatisme très particulier, orangés, rouges très vifs, verts amandes et un jeu subtil d’opposition des chauds et des froids. Leur verdaccio, cette préparation qui va définir le modelé des visages et des mains, répond à une technique particulièrement soignée qui sera développée par Martini.

Un des caractères de la peinture siennoise, c’est un sens réel de l’histoire, de la narration. Beaucoup de scènes de la vie des saints n’avaient pas de modèles iconographiques. Il fallait inventer.

Les peintres siennois ont eu également le souci précoce d’assimiler des modes d’expression gothiques. Cela les distingue des principes que l’on attribue traditionnellement à la Renaissance italienne, de la plus pure tradition byzantine de Duccio di Buoninsegna, à Simone Martini, Pietro et Ambrogio Lorenzetti, Domenico et Taddeo di Bartolo, Stefano (il Sassetta) et Matteo di Giovanni.

Verso Maestà - Détail

Duccio-Verso Maestà – Détail

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Source : Wikipédia